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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 09:55

 

III) Les Orientations relatives à la flotte automobile :

La flotte automobile de l'ensemble de la Branche Recouvrement est actuellement gérée par un marché national Ugap d'une durée de 5 ans qui arrive à échéance en octobre 2018. Ce marché couvre le financement des véhicules en crédit-bail, l'assurance, la gestion de flotte et la fourniture de cartes de carburant. 

L'ensemble du dispositif actuel est décrit dans la lettre collective n°2013-46. 

Le parc est composé de 1893 véhicules, dont : 

- 1213 à usage mixte, soit 64%,

- 486 véhicules de service, soit 26% 

- 194 véhicules à usage strictement professionnel, soit 10%

Il a été précisé que 1113 véhicules (59%) avaient été utilisés par des inspecteurs et 136 (7%) par des agents de direction. 

S'agissant des véhicules à usage mixte, l’ACOSS a fait le constat suivant :

- Plus de la moitié des véhicules (52%) sont davantage utilisés pour des km privés (630 véhicules sur les 1161 étudiés) ; les km privés pesant par ailleurs pour 57% de l'ensemble des km parcourus. 

- 247 collaborateurs réalisent plus de 15000 km à titre privé selon l'extrapolation des données de km privés par an, soit 21% des véhicules concernés. 

L’ACOSS en a conclu que le marché avait certes permis d'équiper en voitures des collaborateurs de la branche recouvrement, mais que, sur plusieurs points, son utilisation méritait d'être optimisée. 

Les objectifs poursuivis dans le cadre du renouvellement du marché sont les suivants :

- Maintenir un équipement en voiture correctement entretenu, gage de sécurité pour les collaborateurs itinérants ; 

- Maîtriser les coûts, notamment les coûts en autres dépenses de fonctionnement, particulièrement contraints dans la future COG ;

- Clarifier les règles d’utilisation et faciliter les suivis.

 

L’achat plutôt que le crédit-bail sera ainsi privilégié. L’acquisition se fera par bons de commande des véhicules afin de limiter les coûts de fonctionnement avec un contrat pour l'entretien/assistance ainsi que pour le carburant/péage. 

Les règles d'achat seront les suivantes : achat d'un nouveau véhicule et revente de l'ancien à partir de 120.000 km parcourus, et au plus tard dans le courant de leur septième année. 

L'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature se fera sur le fondement de la circulaire DSS/SDFSS/5B/N°2003/07 du 7 janvier 2003. 

La solution retenue consistera en une évaluation égale à 9 % du coût d'achat du véhicule (s'agissant de véhicules achetés depuis moins de cinq ans) auquel s'ajouteront les frais réels de carburant utilisé à titre privé.

Concrètement, l'employeur prendra en charge les frais de carburant, et le salarié remboursera ensuite, à travers la redevance qui neutralise ainsi l'avantage, les frais correspondants à son utilisation privée.

L’ACOSS estime que :

- L'employeur pourra démontrer le kilométrage parcouru à titre privé en soustrayant le kilométrage effectué à titre professionnel du kilométrage total effectué par le véhicule. 

- La mise en place de la télématique embarquée permettra de faire ce calcul. 

 

Le SNFOCOS considère que le marché en cours est très largement favorable à la branche dans la mesure où les agents bénéficiant d’un usage mixte financent par le biais de leur participation financière non seulement l’intégralité de leur utilisation personnelle, mais une partie de l’usage professionnel, à hauteur de 925.000 €.

Pour le futur marché, le SNFOCOS affirme que la redevance du salarié sera considérablement majorée de l’ordre de 31 % en moyenne.

Par ailleurs, le SNFOCOS s’interroge sur l’opportunité d’installer sur les voitures une télématique embarquée et sur les possibilités qui pourraient ainsi être offertes à l’employeur de suivre ses salarié(e)s au-delà de ce qui est permis.

La CFE-CGC demande si des véhicules électriques ne pourraient pas être utilisés pour servir de véhicules de service.

L’ACOSS n’est pas d’accord avec les calculs du SNFOCOS et les conclusions qu’il en tire.

Elle affirme que la télématique embarquée n’aura pour vocation que de suivre le kilométrage professionnel. Elle ne sera pas équipée d’un système de géolocalisation.

Elle signale qu’une lettre collective sera diffusée sur le sujet pour lever les éventuelles ambiguïtés.

Enfin, sur les véhicules électriques et hybrides, elle indique qu’ils seront testés.

 

IV) Les questions diverses :

La CGT intervient pour solliciter de l’ACOSS un bilan des dysfonctionnements informatiques constatés en 2017.

L’ACOSS répond que cette question la préoccupe et qu’elle la suit de près.

Sur l’année 2017, elle indique que les dysfonctionnements ont engendré une perte de production de 160 ETP.

Depuis le début de la COG, elle constate néanmoins une baisse des incidents.

Enfin, pour répondre à une dernière question, l’ACOSS explique que 60.000 entreprises ne sont pas encore rentrées dans le dispositif DSN et que des mesures d’accompagnement seront à prévoir.

La séance est levée à 12h25.

 

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Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

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